Apple pourrait utiliser le Vision Pro dans un cadre médical pour rectifier le tir

Le casque VR d’Apple, le Vision Pro, a connu un échec relatif en raison de son coût élevé. Mais l’entreprise pourrait rectifier le tir en réservant son coûteux appareil à des fins médicales.

À sa sortie, le casque VR Vision Pro d’Apple a impressionné le public grâce à ses nombreuses technologies de pointe. Toutefois, les clients ont rapidement déchanté, notamment en raison du prix de l’appareil (près de 3 500 euros). Ainsi, les ventes du Vision Pro se sont rapidement retrouvées en chute libre, de plus en plus de clients ramenant leur casque VR en magasin, à tel point qu’Apple aurait tout simplement cessé de produire le Vision Pro.

Et pourtant, un nouveau rapport suggère qu’Apple serait en train d’installer sa suite d’IA, baptisée Apple Intelligence, dans le Vision Pro. Selon certains experts, la marque à la pomme devrait changer de clientèle en ciblant notamment les professionnels de la santé.

Vision Pro : un outil bientôt indispensable pour les médecins ?

Des experts de l’université de Stanford estiment ainsi que : « À l’avenir, les patients pourront porter des lunettes de réalité virtuelle et augmentée pendant une partie des consultations de télésanté, permettant ainsi au médecin de mesurer leurs signes vitaux et d’autres paramètres de santé, puis d’ajouter automatiquement les données au dossier médical électronique avec leur permission. »

Ces spécialistes pensent également qu’un casque VR tel que le Vision Pro pourrait être particulièrement utile pour les premiers secours. Une fois sur place, ces derniers pourraient constater l’état du patient grâce au casque VR et transmettre les images à des médecins à distance. D’ailleurs, certains médecins utilisent déjà le Vision Pro lors d’opérations chirurgicales.

Le Vision Pro pourrait également être utilisé afin de réduire le stress du patient ou encore pour aider à traiter certaines maladies neurodégénératives. Il pourrait ainsi contribuer à : « La pleine conscience pour réduire le stress dans le SSPT, à la concentration pour le TDAH, au renforcement des compétences enseignées dans la thérapie cognitivo-comportementale ou à l’entraînement de la mémoire et des fonctions cognitives pour les maladies neurodégénératives », selon les experts.

Source : digitaltrends