La NASA veut un hélicoptère martien de nouvelle génération 

Les dizaines de vols effectués avec succès par l’hélicoptère Ingenuity de la NASA donnent des idées à l’agence spatiale américaine. Celle-ci compte ainsi renouveler l’expérience, et veut que ce nouveau modèle soit capable de collecter des échantillons sur Mars.

Malgré des conditions climatiques défavorables, Ingenuity a battu tous les records. Et bien que la poussière martienne ait menacé l’intégrité du petit hélicoptère de la NASA, celui-ci a pleinement rempli sa mission. L’engin a même pu effectuer un vol sur 50 mètres à plus de 7 km/h. Fort de ce succès, la NASA veut mettre au point un modèle bien plus avancé, qui pourrait collecter et rapporter des échantillons martiens…

Crédit photo : NASA

La NASA et l’Agence spatiale européenne préparent actuellement une campagne conjointe de retour d’échantillons martiens. En effet, si certain rovers disposent de leur propre laboratoire d’analyse, un retour sur Terre permettrait des études bien plus pousses de la roche martienne. Cette campagne comprend ainsi deux hélicoptères de récupération d’échantillons martiens qui récupèreront des tubes d’échantillons pré-remplis et les livreront à une fusée. Ensuite, celle-ci sera renvoyer sur Terre.

NASA : le transport des échantillons sera difficile à effectuer 

Håvard Fjær Grip, ingénieur en chef au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, travaille actuellement sur ce projet. Le responsable compte se servir des avancées technologiques ayant contribué au succès d’Ingenuity. Celui-ci a donc présenté les plans d’adaptation et d’extension du système de guidage, de navigation et de contrôle d’Ingenuity pour les hélicoptères prévus pour cette future mission.

Mai mener à bien ce projet ne sera pas de tout repos. En effet, soulever et transporter une masse conséquente est rendu difficile par l’atmosphère martienne, très ténue. Håvard Fjær Grip précise ainsi : “Rien de ce que nous faisons n’est facile. Et ce projet n’est pas facile non plus. C’est difficile, mais nous pensons que c’est faisable, avec des efforts […] Le principal défi est la masse. Nous avons très peu d’air pour travailler sur Mars. Cela limite immédiatement la quantité de masse que nous pouvons transporter.”

Source : space.com