Voici les noms des métiers qui seront épargnés par l’IA, selon un expert

L’intelligence artificielle est en train de s’accaparer bon nombre d’emplois, c’est indéniable. Mais selon Adam Dorr, directeur de recherche chez RethinkX, certains emplois plutôt insolites pourraient être épargnés.

Elon Musk semblait avoir vu juste lorsqu’il déclarait qu’à terme, la plupart d’entre nous perdront leur emploi au profit de l’IA. On a par exemple pu voir un PDG mettre à la porte 90 % de son personnel au profit de l’IA, ce dernier estimant que ChatGPT est bien plus performant que ses employés. On a même vu une entreprise demander aux patrons d’arrêter d’embaucher des travailleurs humains. Et pourtant, certains métiers pourraient être épargnés par cette nouvelle tendance.

C’est en tout cas ce que laisse entendre Adam Dorr, directeur de recherche chez RethinkX et spécialiste des prévisions technologiques. Dans un premier temps, le spécialiste constate l’évidence : l’IA est en train de remplacer de nombreux travailleurs humains. « La technologie a une nouvelle cible dans son viseur, et c’est nous », déclare-t-il. « C’est notre travail. »

« Il restera une niche pour le travail humain dans certains domaines »

Toutefois, le spécialiste tient à relativiser la situation, en comparant l’arrivée de l’IA avec les différentes évolutions technologiques qui ont accompagné notre histoire. « Nous avons déjà observé ce phénomène par le passé », ajoute Adam Dorr. « Si je peux obtenir la même chose ou mieux pour un coût identique ou inférieur, le choix est évident. Nous sommes les chevaux, nous sommes les caméras argentiques. »

L’intelligence artificielle pourrait toutefois épargner certains emplois, et tout spécialement les travaux manuels. « Il restera une niche pour le travail humain dans certains domaines », ajoute le spécialiste, qui précise que « les entraîneurs sportifs, les politiciens, les travailleurs du sexe et les éthiciens » pourraient être irremplaçables. « Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de ces professions pour employer quatre milliards de personnes. »

« Nous ne savons même pas si nous posons les bonnes questions. Nous devons maintenant expérimenter et essayer de nouvelles structures de propriété, de nouvelles structures de parties prenantes. », conclut Adam Dorr.

 Source : futurism