Course à la Lune : la Chine pourrait battre les États-Unis à cause du retard du Starship Par David Laurent le 5 septembre 2025 Le programme Artemis de la NASA vise à renvoyer des astronautes sur la Lune en 2027. Mais le projet prend du retard, à tel point que les États-Unis craignent désormais d’être doublés par la Chine. Le retour de l’Homme sur la Lune est imminent. Du moins, en théorie. En effet, la NASA prévoit de faire allunir un équipage d’astronautes en 2027, dans le cadre de la mission Artemis 3. Pour mener à bien cette mission, la NASA a choisi l’immense vaisseau spatial de SpaceX, le Starship. Et, si l’entreprise d’Elon Musk enchaîne les essais à un rythme effréné, le Starship n’est toujours pas pleinement opérationnel, bien que l’essai numéro 10 du vaisseau fût couronné de succès. Crédit photo : SpaceX De plus, il ne faut pas oublier que la Chine progresse rapidement dans le domaine de l’exploration spatiale. Le pays a par exemple réussi à ramener sur Terre des échantillons de la face cachée de la Lune, une première historique. Mais ce n’est pas tout. Chine vs USA : fantasme ou réalité ? En effet, la Chine espère, elle aussi, envoyer des astronautes – ou plutôt, taïkonautes – sur notre satellite naturel. Cette mission pourrait être réalisée en 2030, ce qui ne laisse que peu de marge à la NASA, dont le programme Artemis accuse un certain retard. Une audition, baptisée « There’s a Bad Moon on the Rise » (« Une lune menaçante se lève »), s’est tenue face au Sénat américain. À l’occasion de celle-ci, le sénateur Ted Cruz a affirmé que perdre cette course au retour sur la Lune face à la Chine représenterait un « risque profond » pour l’Amérique. « La Chine communiste ne joue pas selon les mêmes règles et investit massivement pour dominer l’espace », a-t-il ajouté. « Cette audition est une occasion importante de définir une trajectoire qui consolide le leadership américain dans l’espace, renforce la NASA, soutienne notre secteur spatial commercial en pleine croissance et protège nos intérêts économiques et de sécurité nationale dans cette ultime frontière. » Jim Bridenstine, ancien administrateur de la NASA, a également pointé du doigt les va-et-vient politiques dont l’agence a été victime : « Être balloté d’une administration à l’autre a été très nuisible sur le long terme, et c’est le défi de la NASA », a-t-il déclaré. Il est vrai que l’arrivée au pouvoir de Donald Trump a considérablement impacté l’agence. Celui-ci a par exemple suggéré de réduire de moitié le budget alloué à la NASA. Source : gizmodo La rédaction vous conseille : La Chine et la Russie veulent installer un réacteur nucléaire sur la Lune La NASA va lancer une mission visant à cartographier l’eau sur la Lune Lune : des roches rapides comme des balles de fusil ont creusé de gigantesques tranchées Article précédent Project Kuiper : le rival de Starlink façon Amazon se trouve un client de taille septembre 5, 2025