Projet Kuiper : Amazon repousse le lancement du concurrent de Starlink

Amazon devait lancer ses premiers satellites Kuiper au début du mois. Mais de mauvaises conditions météorologiques ont poussé l’entreprise à reporter le tir. Le concurrent direct au Starlink de SpaceX devrait ainsi prendre son envol le 28 avril prochain.

Le service d’internet par satellite de SpaceX va bientôt avoir droit à un concurrent de taille. En effet, si Starlink compte déjà plus de trois millions d’utilisateurs, ce dernier va devoir faire face au projet Kuiper d’Amazon. Dévoilé en 2022, ce dernier devrait bientôt offrir un service similaire à celui proposé par Elon Musk. Et, si Amazon a déjà pu placer des appareils d’essai en orbite, la mise en place de la constellation Kuiper elle-même semble prendre du retard.

La première fusée transportant les satellites Kuiper devait décoller le 9 avril dernier, avec pas moins de 27 satellites Project Kuiper à son bord. Ces derniers sont embarqués à bord d’une fusée Atlas V 551 fabriquée par United Launch Alliance (ULA). Toutefois, la mise en orbite a été reportée en raison de conditions météorologiques défavorables.

Amazon : l’adversaire ultime du Starlink de SpaceX ?

Ainsi, après un long silence, ULA a finalement pris la parole pour annoncer la date du prochain lancement. « Kuiper 1, le lancement d’une fusée ULA Atlas V 551 transportant les premiers satellites de production pour le projet Kuiper d’Amazon, est maintenant prévu pour le 28 avril», déclare le fabricant de fusées.

« Le lancement est prévu à 19 heures (heure de l’Est), à l’ouverture d’une fenêtre de deux heures, depuis le complexe de lancement spatial 41 de la station spatiale de Cap Canaveral, en Floride », ajoute Amazon. « Ce lancement ouvre un nouveau chapitre dans l’industrie du lancement commercial, Amazon s’associant à ULA pour livrer le premier lot de ses satellites avancés en orbite terrestre basse (LEO). »

Le directeur d’Amazon, Andy Jassy, affirme que le projet Kuiper « vise à fournir une connectivité à haut débit aux 400 à 500 millions de foyers qui n’en disposent pas aujourd’hui (ainsi qu’aux gouvernements et aux entreprises à la recherche d’une meilleure connectivité et de meilleures performances dans les zones les plus reculées). »

Source : digitaltrends